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Le D-Day c’est quoi ? La bataille des haies ? L’opération Cobra ?... Autant de termes et d’évènements qui reviennent fréquemment sur notre destination et en Normandie en générale. Ainsi, à l’occasion du 80ème anniversaire, nous vous proposons de remonter le temps et de survoler le passé de la destination afin de mieux comprendre cette période si particulière pour le territoire.
Si la ville de Saint-Lô vit depuis le 17 juin 1940 sous l’occupation allemande, c’est dans la douleur qu’elle retrouvera la liberté.
Ainsi, dans la nuit suivant le D-Day (le débarquement en Normandie du 6 juin 1944), la ville subit un bombardement sans précèdent, réduisant quasiment à néant tous les bâtiments, infrastructures, habitations… et causant la mort de 352 victimes civiles.
Les Saint-Lois se lancent sur les routes, tentant de se mette à l’abri des bombes et de l’occupant.
Après, cet épisode surnommé la nuit du feu, les libérateurs (américains pour Saint-Lô) se font attendre. Prisonniers du bocage normand depuis plus d’un mois, ils éprouvent de grosses difficultés à avancer.
« Cette foutue guerre peut bien durer dix ans ! » peut-on entendre chez les GI’s.
La guerre des haies s’installe. Pour franchir un clos (un champ) et atteindre la haie opposée, les soldats doivent se mettre à découvert et affronter l’ennemi lourdement armé qui exploite habilement le terrain.
Bien que l’on dénombre des combats particulièrement meurtriers, les alliés parviennent à user progressivement la défense allemande et à avancer.
Le 18 juillet, les troupes américaines entrent dans Saint-Lô.
Tandis que la Task force Cota attaque par le nord, le 116ème RI de la 29è DI reste en position défensive. Le 115è RI, quant à lui, participe activement à la prise de la ville et le commandant du 1er bataillon ne tarde pas à installer son PC près de l’église Sainte-Croix, le long de laquelle est déposée la dépouille du Major Howie, tué aux portes de Saint-Lô d’un éclat d’obus.
Le 19 juillet, les allemands lancent une contre-attaque sur Saint-Lô mais sans succès, la ville est désormais aux mains des libérateurs.
Le 20 juillet, après 45 jours de combats et après avoir perdu 7000 hommes, la 29DI est enfin relevée.
La Task force Cota a, quant à elle, perdu le tiers de ses hommes durant la bataille de Saint-Lô.
À ce stade, les alliés ne savent pas encore qu’une semaine après cette victoire douloureuse, le terrain gagné péniblement depuis le début de leur entrée en guerre aura doublé.
On dit que la prise de Saint-Lô était aussi vitale à l’ouest pour les alliés que Caen à l’est.
En effet, la ville était un nœud routier important et sa libération couperait non seulement, les accès vers le nord mais porterait également atteinte au moral des occupants pour qui une ville à l’emplacement aussi stratégique avait une valeur psychologique. À l’inverse, cette victoire pour les alliés, après avoir connu l’« enfer vert » de la guerre des haies, ne pouvait qu’encourager à continuer et à redonner de l’espoir aux soldats.
Pour en savoir plus sur cet épisode historique, n'hésitez pas à consulter et télécharger notre brochures > "Au fil de la mémoire 1944"