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Le projet décrit par les artistes :
Alors que nous venons de fêter le 80e anniversaire du débarquement et de la bataille de Normandie, il nous apparaît que l’élan donné en juin de cette année ne peut pas s’arrêter là. Si la Normandie a été libérée au cours de l’été 1944, les habitants et les collectivités ont dû mobiliser une énergie folle pour relever les ruines laissées par la guerre.
Vivant tous deux à Saint-Lô, acteurs impliqués dans l’animation culturelle locale, nous savons comme la ville ainsi que les communes alentour ont en effet eu besoin de patience, de forces vives, d’engagement, de financement pour reprendre vie. La reconstruction fait partie de l’ADN de nos communes et par conséquent de notre culture collective. Nous avons à cœur de sensibiliser la jeunesse à la singularité de l’urbanisme de nos villes. Parfois décriées ou jugées comme des villes froides et bétonnées, pauvres en patrimoine culturel ancien, nous aimerions œuvrer pour révéler leur intérêt. Offrons un autre regard aux jeunes ! Car se plonger dans la compréhension de l’urbanisme permet sans aucun doute d’apprécier les lieux fréquentés au quotidien.
Autre objectif au cœur du projet : faire comprendre aux étudiants qu’une ville est vivante, que son urbanisme répond à de nombreux enjeux et évolue au fil du temps. Pour cela, quoi de mieux que de découvrir avec des acteurs concernés, des projets en cours de construction ?
Toutes ces visites et découvertes permettront aux étudiants de cumuler les connaissances et les inspirations. Nous les inviterons à restituer ces rencontres et ces savoirs dans une double pratique artistique et culturelle : le dessin et l’écrit. Leurs dessins et leurs mots témoigneront de l’expérience vécue en rencontrant des porte-paroles et des lieux méconnus. Pour aller plus loin dans leur démarche, ils auront la liberté d’interpréter à leur manière, selon leur sensibilité, leur vision pour ces mêmes lieux. Quels seront leurs prochains visages ? L’expérience que nous souhaitons proposer permettra aux étudiants d’enrichir leurs connaissances, de rencontrer des lieux et des personnes et d’interroger leur esprit critique.
Alors le projet culturel nous apporte la donne suivante, c'est que moi, à l'épreuve du BTS, ils doivent réaliser une conception de dessin. Donc soit il y a un croquis ou un schéma. Et donc là, comme il s'agit de regarder des lignes de fuite, d'analyser des paysages, de les décortiquer et donc de prendre conscience comment ils sont faits. Donc là, en fait, ils mettent la main à la pâte et réalisent concrètement avec des couleurs adaptées Ce qu'ils voient, ce qu'ils observent et quelles projections ils peuvent faire. Et c'est très intéressant parce que ça va exactement dans le sens de l'examen. Donc c'est à la fois une réalisation personnelle et ce qui leur permet justement de se concentrer sur comment l'espace est conçu, comment il est perçu, vers quel environnement on veut faire, comment on l'a aménagé, Quelle est sa destination future, quelle est sa fonction, son adaptation et c'est ça leur permet d'être créatif et à la fois d'être, d'avoir un vrai regard sur les paysages qu'on leur montre Ils sont obligés de les observer, de les présenter, de les analyser et de les mettre sur papier. Donc, pour moi, c'est un vrai travail de fond. Il va avec le cours, en fait. C'est complémentaire. Ouais, ça se complète, en fait. Ouais, c'est complètement complémentaire, ouais. Et euh, bah, ils sont obligés de dessiner. Et donc, bah, c'est aussi un entraînement. Parce que tous les jours, peut-être qu'ils font tout autre chose. Mais là, ils sont obligés de s'asseoir, de réfléchir, de penser, de s'évader et puis de coucher sur papier. Ce qu'ils ont envie dans la tête ou comment ils peuvent conceptualiser un paysage, comment on peut le matérialiser sous une forme de croquis ou de schéma, c'est complètement différent, voilà.
Ça apporte une ouverture culturelle, en particulier sur l'architecture, Les mouvements, les différents styles. Il faut savoir qu'en BTS Tourisme, on doit exploiter justement les connaissances en architecture lorsqu'on fait des visites guidées ou lorsqu'on monte des produits touristiques à thème. Donc ça rentre vraiment dans ce que l'on recherche pour accompagner les étudiants. Ça développe aussi leur curiosité, leur intérêt, parce que la curiosité, c'est vraiment, je pense, la qualité la plus importante dans les métiers du tourisme et de la culture, s'intéresser, s'ouvrir, aller aussi vers l'autre. Alors, ils ont fait des visites de Saint-Lô. Ils ont visité différents sites, différents lieux, aussi bien du patrimoine civil que du patrimoine... Militaire ou religieux. Donc, non, ils ont fait, ils ont vraiment une variété de sites et après, ils ont exploité ce qu'ils avaient vu aussi bien à l'écrit que par le dessin. Je trouve que c'est bien de développer aussi la créativité à l'heure de l'IA où il y a une facilité pour obtenir Comment dire ? Pour faire de la production, alors que normalement, pour faire de la production, il faut de l'imagination, il faut de, du talent aussi, développer ses capacités manuelles. Là, ils sont obligés de le faire. Ce serait bien qu'on trouve plus d'alternatives comme ça par rapport à l'IA.
L'ensemble scolaire du Bon Sauveur, situé à Saint-Lô dans la Manche, est un établissement scolaire privé catholique qui accueille et enseigne à des élèves et étudiants de la maternelle au lycée. Il propose des formations technologiques ou professionnelles. L'établissement forme aussi dans le domaine du tourisme avec le BTS Tourisme.
Principalement deux personnes ont travaillé sur le projet qui était supervisé par Magali Adam directrice adjointe de l'établissement : Mylène Canterel (professeur de français) et Arnaud Barreault (professeur d'histoire).
Son rôle :
• Encadrement pédagogique et éducatif : préparation des élèves aux rencontres, suivi des activités du projet et intégration dans les apprentissages
• Coordination du projet : mobilisation des parents et de la communauté scolaire
• Suivi des apprentissages : évaluation des enfants et liens avec les compétences scolaires
Claire Larquemain, auteur de livre, animation d’ateliers d’écriture…; Elle est profondément attachée à sa terre natale.
Marc Forest, artiste auteur, exposition, facilitation graphique. Il
est passionné par tout ce qui est créatif en général et par l'image en particulier.Leurs rôles :
• Transmission de savoir-faire artistique : technicité, sensibilité artistique
• Médiation entre l’art et l’éducation : dialogue entre le monde de l’art et de l’éducation
• Encouragement de la créativité et de la création : l’artiste guide les enfants, favorise l’expression
• Production artistique et valorisation
Dans son rôle d'ingénierie et sa connaissance du territoire, Saint-Lô Agglo (service de la promotion du territoire, office de tourisme et de la culture) en tant que coordinateur du "contrat culture territoire enfance jeunesse", accompagne l'ensemble des parcours dans une volonté de co-construction entre les artistes et les structures accueillantes.
Son rôle :
• Coordination du projet : appui à l’organisation et la logistique, médiation avec les acteurs locaux, suivi et évaluation des projets
• Connaissance du territoire et mobilisation des ressources culturelles locales
• Soutien à la diffusion et à la valorisation des actions : visibilité et communication